fbpx

J’ai 6 ans et pour mon frère d’un an et une semaine plus âgé que moi (la semaine à son importance à cet âge), j’ai le sentiment d’être comme un boulet à son pied, un caillou dans son soulier.

Il s’arrange toujours pour s’approprier les copains du quartier et par la même occasion me mettre de côté. J’ai le sentiment de ne pas compter, je les regarde rigoler et je ne peux pas m’empêcher d’imaginer qu’ils se moquent de moi. Sur le chemin je les regarde s’éloigner.

Dans ces moments là, je me sentais vraiment sans intérêt alors que je cherche du réconfort auprès de ma mère. Dans son jupon j’essuyais mes larmes et mon nez dégoulinant pendant qu’avec son accent chantant elle me consolait du mieux qu’elle pouvait.

« Prends ton frère avec toi », lui criait-elle.

Ses paroles emportées par le vent se perdaient dans les branches d’un platane sans jamais parvenir aux oreilles de mon bourreau déjà parti construire la cabane que j’avais imaginé bâtir avec lui.

Je ne compte pas le nombre de fois où mon cœur s’est serré et ma gorge s’est nouée dans mes jeune années. Mais ce qui me surprends le plus c’est qu’une fois adulte j’ai souvent ressenti à nouveau cette désagréable sensation sans qu’à ma conscience il n’y ai vraiment de raisons.

La blessure de rejet est chez moi la deuxième plus grande blessure après celle de trahison.

Bien entendu mon frère, pas plus que toutes les personnes qui par leurs paroles et leurs actes ont appuyé sur ma blessure de rejet n’en sont responsables. Tout au plus, elles ont contribué à la révéler pour que bien des années plus tard je puisse l’apaiser.

 

Le masque pour protéger sa blessure

Forcément, ce type de blessures affectives, si douloureuse et profonde, doit être protégé. L’ego s’en charge. Pour ne pas être souffrant, rejeté, et être accepté, il a ses méthodes : être parfait, s’isoler,  rejeter les autres…

Cela entraîne bien des souffrances, des réactions émotionnelles, des pensées et des comportements d’auto-sabotage, dans le couple, la famille, au travail, entre amis…

La dévalorisation, la comparaison avec d’autres personnes, peut amener une grande peur à se sentir dévalorisé et inutile.

Le piège est aussi de confondre l’Être et le Faire. Je me souviens encore que les critiques me faisaient très mal, j’en faisais une affaire personnelle et du coup j’étais très perfectionniste, ce qui générait beaucoup de stress.

 

La blessure de rejet et vous. 

Avez-vous tendance à vous dévaloriser, à vous rabaisser, à fuir les situations inconfortables, à être mal à l’aise en groupe, en public ? Cela peut vous conduire à des comportements d‘isolement, de refoulement, à avoir du mal à demander de l’aide, à avoir de grandes peurs, des malaises, à rejeter les autres ou les invitations et finalement à le regretter, car vous vous êtes rejeté vous-même.

Avez-vous peur du regard des autres, tendance à être sensible voire hypersensible à la critique  tout en étant mal à l’aise face aux compliments, que vous ne pensez pas être sincères?

Ces blessures psychologiques entraînent un mal-être, parfois même une dépression (dans ce cas ne tardez pas à vous faire aider par un thérapeute).

Trois chemins à emprunter pour panser votre blessure de rejet

#1 – Avoir conscience de sa blessure de rejet

Je souhaite vraiment vous inviter à comprendre votre blessure de rejet, à en saisir les subtilités mentales pour entrer dans un processus de réconciliation et guérir l’âme. Vous ne pouvez changer que ce dont vous avez conscience. 

Comprendre ses peurs, leurs origines, les traumatismes psychologiques et les réactions de l’ego est d’une efficacité redoutable pour ne plus subir et vous en détacher progressivement.

Quelles sont les pensées, les émotions, les réactions, les comportements motivés par cette blessure ?

La plupart du temps vous réagissez de façon automatique, vous n’êtes pas conscient de cette blessure qui vous active. Ce n’est qu’après que vous réalisez que les comportements, les pensées et les réactions émotionnelles ont été disproportionnés.

En général, vous le regrettez. Mais en étant bien informé des mécanismes et des subtilités de votre blessure de rejet, vous pourrez prévenir au lieu de guérir, et mieux vous réconcilier avec vous-mêmes.

 

Blessure de rejet

#2 Accepter la blessure de rejet

 

Votre blessure de rejet existe et passer votre vie à la nier, l’ignorer, la refuser, la rejeter ou ne pas en avoir conscience n’est pas du tout une bonne idée.

Il est essentiel de connaître et d’accepter cette blessure, car les douloureuses situations que vous vivez qui vous mettent en souffrance, s’appuient sur elle.

De plus, si vous refusez cela, vous ne pourrez pas la guérir. Vous risquez d’attirer inconsciemment les mêmes situations difficiles et les mêmes personnes toxiques.

Il est important de préciser qu’accepter ne veut pas dire subir. Cela veut seulement dire reconnaître pour mieux se libérer, se détacher.

#3 – Votre dialogue intérieur

 

Les pensées négatives et les jugements finissent par renforcer la blessure de rejet car vous vous rejetez vous-même.

Créer une nouvelle réalité, un nouveau système de pensées intérieures est particulièrement indispensable pour votre santé mentale et votre cicatrisation. Vous avez environ 60 000 pensées par jour et selon les neurosciences, 80% d’entre elles ont tendance à être des émotions négatives. Soyez conscient de cela puis apprenez à vous pardonner,  à vous accorder la permission de lâcher prise et à mieux vous parler afin d’être aimé.

Vous devez apprendre à contrôler au maximum votre système de pensées. Quand vous nourrissez des pensées négatives sans vous en rendre compte,  vous faites de l’auto-hypnose négative. C’est dommage parce que l’hypnose ça marche !

Et si vous faisiez de l’auto-hypnose positive ? Ayez conscience de la puissance de vos pensées en les changeant le plus vite possible. Vous avez le pouvoir de changer vos pensées et d’apprendre à le faire. C’est un vrai travail sur soi.

 

En conclusion

 

Si vous souhaitez vraiment changer les choses, soulager votre traumatisme vous-même par auto-guérison, mettez en application ces 3 clés :

Premièrement, connaître votre blessure de rejet pour ne plus en être dépendant.

Deuxièmement, accepter cette blessure pour mieux vous en libérer émotionnellement.

Troisièmement, changer votre dialogue intérieur.

Vous savez à présent comment entrer dans un processus de guérison de la blessure de rejet. Bien-sûr, je comprends tout à fait que c’est plus facile à dire qu’à faire.

Pour aller plus loin

Le lien vers le programme 21 jours pour apaiser la blessure de rejet : https://www.formations.philosovie.com/blessure-de-rejet

Le plus important c’est que vous soyez fiers de faire partie de ces personnes qui osent se faire face et qui ont le courage d’oser, être acteur et responsable d’une Vie qui fait en Vie !

 

 

 

J’ai 6 ans et pour mon frère d’un an et une semaine plus âgé que moi (la semaine à son importance à cet âge), j’ai le sentiment d’être comme un boulet à son pied, un caillou dans son soulier.

Il s’arrange toujours pour s’approprier les copains du quartier et par la même occasion me mettre de côté. J’ai le sentiment de ne pas compter, je les regarde rigoler et je ne peux pas m’empêcher d’imaginer qu’ils se moquent de moi. Sur le chemin je les regarde s’éloigner.

Dans ces moments là, je me sentais vraiment sans intérêt alors que je cherche du réconfort auprès de ma mère. Dans son jupon j’essuyais mes larmes et mon nez dégoulinant pendant qu’avec son accent chantant elle me consolait du mieux qu’elle pouvait.

« Prends ton frère avec toi », lui criait-elle.

Ses paroles emportées par le vent se perdaient dans les branches d’un platane sans jamais parvenir aux oreilles de mon bourreau déjà parti construire la cabane que j’avais imaginé bâtir avec lui.

Je ne compte pas le nombre de fois où mon cœur s’est serré et ma gorge s’est nouée dans mes jeune années. Mais ce qui me surprends le plus c’est qu’une fois adulte j’ai souvent ressenti à nouveau cette désagréable sensation sans qu’à ma conscience il n’y ai vraiment de raisons.

La blessure de rejet est chez moi la deuxième plus grande blessure après celle de trahison.

Bien entendu mon frère, pas plus que toutes les personnes qui par leurs paroles et leurs actes ont appuyé sur ma blessure de rejet n’en sont responsables. Tout au plus, elles ont contribué à la révéler pour que bien des années plus tard je puisse l’apaiser.

 

Le masque pour protéger sa blessure

Forcément, ce type de blessures affectives, si douloureuse et profonde, doit être protégé. L’ego s’en charge. Pour ne pas être souffrant, rejeté, et être accepté, il a ses méthodes : être parfait, s’isoler,  rejeter les autres…

Cela entraîne bien des souffrances, des réactions émotionnelles, des pensées et des comportements d’auto-sabotage, dans le couple, la famille, au travail, entre amis…

La dévalorisation, la comparaison avec d’autres personnes, peut amener une grande peur à se sentir dévalorisé et inutile.

Le piège est aussi de confondre l’Être et le Faire. Je me souviens encore que les critiques me faisaient très mal, j’en faisais une affaire personnelle et du coup j’étais très perfectionniste, ce qui générait beaucoup de stress.

 

La blessure de rejet et vous. 

Avez-vous tendance à vous dévaloriser, à vous rabaisser, à fuir les situations inconfortables, à être mal à l’aise en groupe, en public ? Cela peut vous conduire à des comportements d‘isolement, de refoulement, à avoir du mal à demander de l’aide, à avoir de grandes peurs, des malaises, à rejeter les autres ou les invitations et finalement à le regretter, car vous vous êtes rejeté vous-même.

Avez-vous peur du regard des autres, tendance à être sensible voire hypersensible à la critique  tout en étant mal à l’aise face aux compliments, que vous ne pensez pas être sincères?

Ces blessures psychologiques entraînent un mal-être, parfois même une dépression (dans ce cas ne tardez pas à vous faire aider par un thérapeute).

Trois chemins à emprunter pour panser votre blessure de rejet

#1 – Avoir conscience de sa blessure de rejet

Je souhaite vraiment vous inviter à comprendre votre blessure de rejet, à en saisir les subtilités mentales pour entrer dans un processus de réconciliation et guérir l’âme. Vous ne pouvez changer que ce dont vous avez conscience. 

Comprendre ses peurs, leurs origines, les traumatismes psychologiques et les réactions de l’ego est d’une efficacité redoutable pour ne plus subir et vous en détacher progressivement.

Quelles sont les pensées, les émotions, les réactions, les comportements motivés par cette blessure ?

La plupart du temps vous réagissez de façon automatique, vous n’êtes pas conscient de cette blessure qui vous active. Ce n’est qu’après que vous réalisez que les comportements, les pensées et les réactions émotionnelles ont été disproportionnés.

En général, vous le regrettez. Mais en étant bien informé des mécanismes et des subtilités de votre blessure de rejet, vous pourrez prévenir au lieu de guérir, et mieux vous réconcilier avec vous-mêmes.

 

Blessure de rejet

#2 Accepter la blessure de rejet

 

Votre blessure de rejet existe et passer votre vie à la nier, l’ignorer, la refuser, la rejeter ou ne pas en avoir conscience n’est pas du tout une bonne idée.

Il est essentiel de connaître et d’accepter cette blessure, car les douloureuses situations que vous vivez qui vous mettent en souffrance, s’appuient sur elle.

De plus, si vous refusez cela, vous ne pourrez pas la guérir. Vous risquez d’attirer inconsciemment les mêmes situations difficiles et les mêmes personnes toxiques.

Il est important de préciser qu’accepter ne veut pas dire subir. Cela veut seulement dire reconnaître pour mieux se libérer, se détacher.

#3 – Votre dialogue intérieur

 

Les pensées négatives et les jugements finissent par renforcer la blessure de rejet car vous vous rejetez vous-même.

Créer une nouvelle réalité, un nouveau système de pensées intérieures est particulièrement indispensable pour votre santé mentale et votre cicatrisation. Vous avez environ 60 000 pensées par jour et selon les neurosciences, 80% d’entre elles ont tendance à être des émotions négatives. Soyez conscient de cela puis apprenez à vous pardonner,  à vous accorder la permission de lâcher prise et à mieux vous parler afin d’être aimé.

Vous devez apprendre à contrôler au maximum votre système de pensées. Quand vous nourrissez des pensées négatives sans vous en rendre compte,  vous faites de l’auto-hypnose négative. C’est dommage parce que l’hypnose ça marche !

Et si vous faisiez de l’auto-hypnose positive ? Ayez conscience de la puissance de vos pensées en les changeant le plus vite possible. Vous avez le pouvoir de changer vos pensées et d’apprendre à le faire. C’est un vrai travail sur soi.

 

En conclusion

 

Si vous souhaitez vraiment changer les choses, soulager votre traumatisme vous-même par auto-guérison, mettez en application ces 3 clés :

Premièrement, connaître votre blessure de rejet pour ne plus en être dépendant.

Deuxièmement, accepter cette blessure pour mieux vous en libérer émotionnellement.

Troisièmement, changer votre dialogue intérieur.

Vous savez à présent comment entrer dans un processus de guérison de la blessure de rejet. Bien-sûr, je comprends tout à fait que c’est plus facile à dire qu’à faire.

Pour aller plus loin

Le lien vers le programme 21 jours pour apaiser la blessure de rejet : https://formations.philosovie.com/rejet-2023

Le plus important c’est que vous soyez fiers de faire partie de ces personnes qui osent se faire face et qui ont le courage d’oser, être acteur et responsable d’une Vie qui fait en Vie !