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Il est très difficile pour certaines personnes de ne pas se sentir concernées, de ne pas être susceptibles. Nous avons, pour la plupart d’entre nous, un ego blessé, sensible à la critique, au jugement et au regard de l’autre. Les personnes qui souffrent de comportements d’auto-sabotage sont souvent des personnes qui doutent d’elles-même, elles sont donc d’autant plus sensibles aux critiques et vont en faire une affaire personnelle. Ce processus, basé sur la supposition que les choses nous concernent directement peut nous faire vivre un véritable enfer.

Et s’il suffisait d’inverser la vapeur pour être heureux ?

Les quatre accords toltèques est un best-seller écrit par le chaman mexicain Don Miguel Ruiz, qui s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires.

Vous vous demandez qui sont les Toltèques ? Ces guerriers de culture aztèque vécurent dans l’actuel Mexique entre 1000 et 1300, et sont connus pour avoir développé une sagesse dont les fameux accords seraient la clé essentielle:

  • premier accord: avoir la parole impeccable
  • deuxième accord: ne pas faire de supposition
  • troisième accord : ne pas faire de suppositions
  • quatrième et dernier accord: faire de son mieux

Le second accord que nous abordons aujourd’hui est très complémentaire du premier (Que votre parole soit impeccable):

“Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles”. Don Miguel Ruiz (les quatre accords toltèques)

vous n’êtes pas ce que disent les autres ni même ce que vous pensez !

La critique positive ou négative à votre encontre n’est que la projection de l’idée qu’une personne se fait de vous, ce n’est en aucun cas une vérité absolue. Autrement dit, l’image que l’autre se fait de vous ou de votre travail n’est pas forcément une vérité ! Vous pouvez être d’accord ou non avec cette vision, mais ce ne sera pas vous. 

De nombreuses personnes s’identifient à ce que l’on dit d’elles. Une personne perfectionniste, si son travail est critiqué, en fera une affaire personnelle encore plus que les autres, pouvant aller jusqu’à s’en rendre malade. Culpabilité, mensonges, médisance, cela aura pour effet de renforcer le manque d’estime qu’elle a d’elle-même. Pourtant, son travail ne devrait pas être significatif de la valeur qu’elle se porte. Il est utile de comprendre que la critique n’est que l’avis d’une personne, qui se permet de juger, et que cet avis reste subjectif. Si quelqu’un me traite d’imbécile et que je le prends de façon personnelle, cela veut dire que j’y accorde de l’importance. Il est nécessaire d’avoir conscience qu’en y accordant de l’importance,  je valide soit que je me considère comme un imbécile, soit que j’ai un doute sur la question ! Se sentir visé, c’est se sentir concerné, et c’est alors que l’affaire devient personnelle et source de pensées limitantes.

Quand l’ego prend trop de place.

Ne plus faire une affaire personnelle, c’est retirer à autrui le pouvoir que vous donnez à être jugé et critiqué. En cessant d’attacher trop d’importance aux opinions de l’autre (non constructives, irrespectueuses, trop subjectives…), vous ne perdez plus d’énergie à défendre vos valeurs, votre image, ni même à tout faire pour vous nourrir de compliments ou de reconnaissance. Lâcher prise et ne plus être sceptique permet de retrouver son intégrité, un peu comme une consolation.

Au même titre que vous ne devez pas prendre pour argent comptant les critiques des autres, il faut aussi accepter que tout ce qu’il se passe autour de vous ne soit pas forcément de votre fait, ou une réponse à vos actions. Attention donc à l’égocentrisme qui nous maintient dans l’illusion que tout ce qu’il se passe dans notre entourage vous concerne ! Cela entraîne inévitablement des souffrances et peut engendrer un manque de confiance en soi.

Comment faire ?

Il est facile de dire de ne pas en faire une affaire personnelle quand une personne vous insulte, vous critique, vous humilie ! Pour être honnête, mon premier réflexe pourrait être de répondre aussi sèchement, d’argumenter, de médire, de me défendre, bref, de perdre mon temps. Avec un peu d’entrainement (même si parfois de vieux réflexes me reviennent) j’ai réussi à prendre de la distance et à être de moins en moins dans la posture de celui qui prend trop à coeur et personnellement. Voici comment s’entraîner !

  • La première chose que je vous encourage à vérifier pour apaiser tout ça, est de vérifier l’importance de votre blessure de rejet. Voici un exercice et une vidéo qui vous aideront à faire le point sur cette blessure. 
  • Ne plus faire une affaire personnelle, c’est ne plus prendre la critique pour soi. C’est porter un autre regard sur ce que l’on vous dit. Déplacer le centre d’attention vers la personne et non sur soi, ne plus réagir par rapport à soi, mais par rapport à l’autre. Pour ma part, si une personne m’insulte ou me critique, je me demande si ce qu’elle me dit ne la concerne pas avant tout. Croyez-moi, bien souvent, la personne à l’origine de la critique se l’adresse à elle même sans même s’en rendre compte. Voir les choses ainsi c’est rendre à autrui ce qui lui appartient. Alors écoutez-vous, et ce de manière bienveillante, avant toute chose.
  • Faites le point avec les croyances que vous avez sur vous, et qui sont alimentées par l’entourage depuis l’enfance, comme un parasite. Il vous appartient de casser ces croyances limitantes et nuisibles (les accords) et ces émotions négatives pour qu’elles ne soient plus en résonance et vous fassent réagir. L’hypnose, l’EFT sont par exemple de merveilleux outils pour cela. A terme, consulter un thérapeute peut s’avérer utile.
  • Prenez du recul et travaillez sur vos blessures intérieures. Devenir responsable de votre mal-être c’est devenir responsable de votre bien-être.

Ne vous enfermez pas !

Soyez vigilant avec ce dernier point, il ne s’agit pas de s’isoler et de répondre à tout va à vos interlocuteurs qu’ils ont le droit d’exprimer un avis, que c’est leur problème pas le vôtre, leur vision des choses et que vous n’êtes pas obligé d’être en accord avec cela ni même en réaction…. Vous risquez de vous couper des autres, de faire avorter un échange qui pourrait être constructif. Le vieil adage “pour vivre heureux vivons caché” n’est pas toujours plein de sagesse. En effet, même lorsqu’un avis ne doit pas être pris personnellement, il peut être utile de l’entendre et d’en tenir compte. Si par exemple il vous fait réagir émotionnellement, que pourriez-vous faire de cela ? Qu’est ce que cela vous enseigne sur vous et vos blessures ? Ainsi, en ne prenant plus les choses personnellement, en ne cherchant plus à défendre votre image et en restant ouvert aux échanges, vous pouvez vous épargner des souffrances tout en tirant le meilleur parti de ce qu’il se dit, pour continuer de grandir. La parole impeccable n’est pratiquée que par très peu de personnes, appliquez ce deuxième accord et vous vivrez bien mieux les critiques pour n’en retirer que l’utile et le constructif 😉 .Vous pourrez alors ouvrir les chemins du développement personnel et vous offrir enfin cette paix intérieure, lâcher prise sur ce que vous vivez comme des attaques personnelles et accéder à la pensée positive et à l’optimisme, profiter du moment présent et vous montrer sincèrement bienveillant avec vous-même. 

 En conclusion

Il n’est jamais facile d’appliquer les accords toltèques. Pour autant et comme toujours, le plus important est de passer à l’action. N’hésitez pas à faire le travail nécessaire sur vous pour ne plus prendre personnellement et souffrir de ce qui se dit autour de vous. Ce travail peut être fait seul en prenant conscience de tout ce qui a été lu ci-dessus, en évitant à l’avenir de supposer que les choses nous concernent toujours. On peut aussi compléter ce travail en ayant recours à la spiritualité, à un psy ou à des techniques énergétiques comme le reiki. Au fil du temps vous constaterez qu’une fois que vous commencerez à voir les choses autrement, la loi d’attraction agit aussi sur l’estime que l’on a de soi.

Avez-vous tendance à prendre les choses personnellement ? Avez-vous des histoires, des expériences à partager à ce sujet ? Vos témoignages ont de l’importance pour ceux qui lisent le blog, n’hésitez pas à échanger dans les commentaires. Bien sûr, vous pouvez aussi partager cet article avec les gens que vous aimez, sait-on jamais, cela sera peut être l’occasion pour eux d’amorcer le changement nécessaire à leur mieux-être. Quoi qu’il en soit, pour oser vivre la vie qui vous fait “en vie”, il vous faut trouver l’équilibre émotionnel, physique et psychologique, alors continuons à mieux nous aimer, mieux nous comprendre et à être les créateurs responsables d’une vie pleine de sens.

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